« Pour aussi peu que 80 $... », éditorial d’Ariane Krol publié lundi
Aux grands maux…
Comme d’habitude, les amendes imposées sont très faibles. Je suis un policier retraité de la Sûreté du Québec et je crois que pour régler ce problème, je mettrais l’accent sur des amendes plus salées. Première infraction : 500 $ d’amende et saisie de l’appareil cellulaire. Deuxième infraction : 1000 $ amende, saisie de l’appareil cellulaire, saisie du véhicule et retrait du permis de conduire pour un mois. Pour les infractions subséquentes : 5000 $ d’amende, retrait du permis de conduire pendant un an et saisie du véhicule pendant six mois. Aux grands maux les grands moyens !
— Yvon Poitras
Une plaie
Je suis chauffeur d’autobus scolaire et nous n’avons aucune tolérance pour le cellulaire, même pas pour les urgences. Mais tous les jours, je vois des gens dans l’échangeur Turcot avec leur cellulaire. Ils ne sont pas gênés de s’en servir ! Il y a d’ailleurs un grand nombre d’accrochages à cet endroit. Pourquoi ne pas installer des caméras qui seraient efficaces pour la sécurité ?
— Jacques Landry
Un danger sur nos routes
Pourrait-on obliger les constructeurs de voitures à installer un système empêchant l’utilisation d’un cellulaire lorsque l’auto est en marche ? Malheureusement, c’est plutôt l’inverse qu’ils font avec des systèmes facilitant l’utilisation du cellulaire. Même avec un système mains libres, le cellulaire est dangereux au volant. Quant au texto, on devrait simplement retirer le permis de conduire à ceux qui se font prendre en flagrant délit, car ils sont un danger sur nos routes.
— Denis Vallières
Plus risqué
Les amendes, c’est un début, mais augmenter la probabilité d’être pris, ce serait beaucoup mieux ! C’est pourquoi les radars photo dérangent tant. Ils ne mènent pas à des points d’inaptitude, mais la haute probabilité d’être pris encourage les automobilistes à lever le pied.
— Denis Samson
Amendes plus lourdes
Il est grand temps d’agir, car l’habitude du cellulaire au volant s’ancre de plus en plus chez les usagers de la route et il sera encore plus difficile d’éradiquer ce comportement s’il n’est pas puni avec fermeté. Une amende de 800 $ et 8 points d’inaptitude, ce serait un bon départ.
— Paul Quirion
Pourquoi risquer sa vie ?
Il faut obliger les fabricants à copier les manufacturiers automobiles qui bloquent l’utilisation des GPS dès que l’auto se déplace. Seule la fonction mains libres pourrait demeurer disponible. Penser que l’auto qui s’en vient est conduite par une personne imbécile, qui risque sa vie et celle des autres, me sidère. Les moyens et la technologie sont là : comment se fait-il que personne ayant le pouvoir de limiter les dégâts n’a osé prendre les moyens pour contrer ce problème ?
— Marcel Plante
La responsabilité des constructeurs
Augmenter les amendes n’aura aucun impact, hormis garnir les coffres des gouvernements. Si on veut réellement améliorer la sécurité routière, il faut forcer les constructeurs à rendre l’utilisation du cellulaire impossible lorsque le véhicule est en marche. On les force pour les normes antipollution, faisons-le aussi pour les cellulaires ! Et pourquoi pas pour l’alcool ?
— Daniel Deschamps
Problème endémique
Effet dissuasif ? À voir la quantité de conducteurs que je croise sur nos routes avec le cellulaire à la main, je considère que le problème est endémique. Et ce ne sont pas que des jeunes. La seule solution pour nous protéger de ce fléau est d’appliquer des mesures plus sévères. Il faut bien le dire, lorsque les gens déposent leur cellulaire sur la banquette, ou pire, sur leurs genoux avant de démarrer, la tentation est trop grande. J’aime bien l’idée d’une saisie de l’appareil, en plus des pénalités.
— André Chalifour, Laval
Criminel ou pas ?
Je suis d’accord que le cellulaire au volant est une distraction en soi. Que dire des gens qui conduisent avec leur chien sur leurs genoux ? Pourquoi manger son « steamé » avec sa boisson gazeuse au volant ne serait pas criminel aussi ? Ce n’est pas une distraction, ça ? Je pense qu’il faut se poser la question. Est-ce le cellulaire qui est criminel ou la distraction ?
— Martin Daoust